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Résumé :
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"Evaluer l'ampleur, l'importance de la précarité en France et dans les pays industrialisés n'est pas évident, c'est à la fois une nécessité et un risque. Les données objectives sur l'état de santé des populations défavorisées sont d'autant plus rares que ces personnes échappent le plus souvent au système de protection sociale ou en sont exclues. Quant aux études sur l'alimentation des personnes défavorisées, elles sont rares. On estime que 500.000 personnes ne mangent pas à leur faim en France. L'alimentation des milieux défavorisés est déficitaire et déséquilibrée. Il était temps de passer de l'assistance au droit, du bon délivré au coup par coup à l'égalité d'accès aux soins. Déjà, la loi de 1988 instaurant le RMI affilie automatiquement ses bénéficiaires à l'assurance maladie. Restait le ticket modérateur pris éventuellement en charge par l'aide médicale. Beaucoup de département ont créé une ""carte santé"" pour faciliter l'accès aux soins des plus démunis."
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