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Résumé :
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En septembre dernier, les Équipes populaires et Présence et action culturelles lançaient une campagne au titre expressément provocateur: «Tous des glandeurs!?». C’est ce qu’on entend en effet dire des travailleurs privés d’emploi, qu’on appelle «chômeurs». Car le chômeur est considéré comme le principal responsable de sa situation. Pire encore, il se complairait dans une certaine oisiveté. Or, sa réalité quotidienne n’a rien d’enviable, d’autant que le gouvernement fédéral a adopté récemment de nouvelles mesures de dégressivité des allocations de chômage. Il est donc grand temps de casser le mur de ces préjugés et de prôner une vraie démarche collective dans l’accompagnement des travailleurs privés d’emploi.
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