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Résumé :
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Nous avons tenté de montrer à travers l’analyse d’un cas de cure analytique, que les comportements violents de certains psychotiques ne sont pas seulement la conséquence d’une relation agressive et ravageante avec l’autre spéculaire (soi-même ou le prochain), antichambre d’un rapport de persécution avec le monde extérieur, mais une défense. Celle-ci n’a pas la solidité d’une suppléance symbolique, mais elle peut maintenir le sujet, pour un certain temps, dans une « hésitation structurelle », autrement dit, sur le seuil d’une structure clinique avérée, la paranoïa. La violence peut devenir une forme de « traitement » pour le psychotique, lorsque celui-ci arrive à la transformer, à en faire une béquille pour son existence.
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