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Résumé :
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Cet article s'intéresse à ces vieux immigrés de l'ombre, arrivés avec des rêves dans la tête et qui meurent avec les mêmes rêves de réussite sociale. Ajouter à cela, le sentiment d'échec chronique, source de honte qui, pour certains, les maintient dans l'exil pour ne pas subir le regard de ceux qui sont restés, parce que l'écart entre ce qui était attendu - amasser assez d'argent pour retourner vivre auprès des siens - et la réalité de l'immigration avec toutes ses problématiques, mène à un constat incontournable: l'exil n'a pas permis aux vieux immigrés de s'enrichir pour repartir. Ils sont toujours dans le pays d'accueil, leur rêve qui était de retourner vivre sereinement leur vieillesse dans leur pays ne s'est pas réalisé.
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