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Résumé :
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"La question du corps et de la relation éducative se cristallise autour des pratiques corporelles. Ces dernières, regroupant une diversité importante de modalités, nous obligent à préciser quelques démimitations à la fois conceptuelles et méthodologiques. Ainsi, notre article aborde les pratiques corporelles comme un support, défini et réfléchi déterminant plusieurs finalités. De plus, nous proposons une approche historique de l'utilisation des pratiques corporelles dans la prise en charge institutionnelle de personnes en situations de handicap. Celle-ci débute par la description et l'analyse de différentes utilisations du corps plus ou moins institutionnalisées. La tentative d'éducation de Victor dit "" Le sauvage de l'Aveyron "" par Itard, le programme d' "" éducation physiologique "" des enfants arriérés par Seguin et Bourneville, et la rééducation des arriérés d'école par Binet et Simon suite à la mise en place des classes de perfectionnement, constituent le premier point abordé. Ensuite, nos propos s'orientent vers Hébert, afin de montrer une utilisation du corps vers la nature, devenant thérapeutique et socialisante. Enfin, notre analyse se termine dans l'articulation de la dimension corporelle et de la logique des Activités Physiques Adaptées (APA). Le corps, formalisé autour de l'élaboration d'un projet APA, devient un instrument répondant à une déclinaison de projets individuels et collectifs. Finalement, le corps fait l'objet d'une utilisation déterminée dans le but d'atteindre des finalités définies."
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