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Titre :
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Connaissances et pratiques des tradipraticiens en matière de paludisme en milieu urbain de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso Burkina Faso Afrique de l'Ouest (1995)
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Auteurs :
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GBARY A.R. ;
SOMBIE I. ;
GUIGUEMDE T.R. ;
GUISSOU I.P.
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Santé publique (Vol. 3, 1995)
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Article en page(s) :
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pp. 249-260
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Note générale :
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biblio.
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Langues :
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Français
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Catégories :
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SANTE PUBLIQUE
PALUDISME
MEDECINE TRADITIONNELLE
MILIEU URBAIN
AFRIQUE
CONNAISSANCE
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Mots-clés :
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SANTE PUBLIQUE
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PALUDISME
;
MEDECINE TRADITIONNELLE
;
MILIEU URBAIN
;
BURKINA FASO
;
AFRIQUE
;
AFRIQUE DE L'OUEST
;
CONNAISSANCE
;
PRATIQUE PROFESSIONNELLE
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Résumé :
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Le paludisme demeure une cause importante de morbidité au Burkina Faso. Les tradipraticiens largement consultés par les populations en cas de maladie jouent un rôle important dans sa prise en charge sans pour autant être impliqués dans le programme national de lutte contre le paludisme. Notre étude avait pour objectifs d'inventorier leurs connaissances et pratiques en matière de paludisme et de faciliter une décision allant dans le sens de leur association au programme. Une étude transversale a été réalisée de février à juin 1991 dans les villes de Ouagagougou et de Bobo-Dioulasso. Les données ont été recueillies auprès de 301 tradipraticiens par interview face à face à l'aide d'un questionnaire structuré, administré en langue nationales dioula et mooré. Le test du carré a permis la comparaison des proportions. Il est ressorti que la majorité des tradipraticiens (94,5%) connaissaient l'existence du paludisme comme entité morbide. Ils avaient une faible connaissance de l'étiologie. La connaissance des symptômes était relativement bonne mais la description variait d'une région à une autre. Près de la moitié des tradipraticiens savait que le paludisme était évitable, cependant seuls 13,9% préconisaient des mesures de prévention à leurs patients. La meilleure connaissance de l'étiologie et de la prévention du paludisme était significativement associée à l'alphabétisation. Les recettes traditionnelles à base de feuilles étaient les plus préconisées aussi bien pour le traitement curatif que pour le traitement préventif. Les boissons obtenues à partir des feuilles, des racines et des écorces des plantes de la pharmacopée traditionnelle étaient le mode d'utilisation le plus prescrit. Les tradipraticiens pourraient être des acteurs précieux dans la lutte contre le paludisme, s'ils pouvaient bénéficier d'informations complémentaires sur cette affection basées sur nos résultats et si les axes de collaboration france avec les services de santé officiels étaient clairement définis.
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Note de contenu :
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SCIENTIFIQUE
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