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Résumé :
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L’enfant naît dans un monde de la perception, où seul compte ce qui est vu. Par le célèbre jeu du “coucou-caché” et la répétition des expériences du visible et de l’invisible, il apprend à nouer les dimensions du réel, de l’imaginaire et du symbolique, fondements de la capacité à penser. À la pensée non verbale des images mentales, vient s’ajouter la fonction sémiotique du langage, c’est-à-dire la capacité de se représenter l’objet en l’absence de celui-ci. L’enfant s’enracine ainsi dans une langue et une histoire, fondant sa subjectivité dans son rapport singulier au monde qui l’entoure.
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