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Résumé :
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"L'efficacité des trithérapies pour endiguer la prolifération du virus dans le corps et restaurer les défenses immunitaires n'est pas systématique. L'échec thérapeutique dépend d'abord de l'histoire médicale du patient, de sa ""trajectoire de soins"": progression de la maladie au moment de la mise sous traitement, interruption éventuelle des soins depuis le diagnostic de séropositivité, temps passé sous trithérapie, adhérence au traitement actuel, co-infection par le VHC... Si l'échec thérapeutique est un risque relativement faible, c'est aussi un risque inégalement réparti au sein de la population séropositive. Cet échec est en effet plus fréquent chez les hommes UDVI (usagers de drogues par intraveineuse) et les migrants. Cette surexposition pourrait s'expliquer par des conditions de vie souvent très précaires."
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